Un digne fils de Toudja la fière,
En 1955, Miliana a eu l'honneur et le privilège d'avoir parmi ses hôtes un homme qui, aujourd'hui, est une sommité historique et scientifique : le Professeur Zoheir Ihaddaden, ancien du PPA-FLN, historien et chercheur en communication.
Durant quelques temps il fréquente l'école primaire Ammour Abdelkader de Bougie avant de rejoindre Toudja où il obtient son certificat d'études primaires.
Il entre ensuite à la Médersa de Constantine pour un cycle de quatre années d'études puis, par concours, accède au cycle supérieur à l'Institut des études supérieures islamiques d'Alger.
En octobre 1955, il rejoint son premier poste d'enseignant au Collège de Miliana. L'année scolaire ne s'est pas achevée quand les gendarmes l'arrêtent en juin 1956 : on s'aperçoit qu'il est interdit de séjour dans le département d'Alger (en raison de ses activités politiques). Ils l'embarquent dans le premier train à destination d'Oran, ville qu'il ne connaît pas à l'époque.
Arrêté une seconde fois, il quitte l'Algérie pour la France, le Maroc et la Tunisie. Après la crise de 1956 (congrès de La Soummam), il rejoint définitivement le Maroc où il intègre l'équipe de la Résistance Algérienne, une revue dirigée par Ali Haroun. En Août 1957, il est chargé de la réimpression et de la diffusion d'El Moudjahid, jusqu'en 1962.
A l'indépendance, il enseigne au lycée El Idrissi. En 1963, il participe à la création de l'Ecole Normale Supérieure de Kouba. De 1966 à 1971, il s'occupe d'édition et de diffusion au ministère de la Culture et de l'Information. De 1971 à 1976, il dirige deux établissements : l'Institut d'études politiques et l'Ecole supérieure de journalisme.
Il obtient successivement :
Au sujet du quartier Ihaddaden de Bougie -Toudja n'est qu'à 16 km à vol d'oiseau-, le Professeur hésite à répondre : son oncle aurait eu des terres dans cet important lieu, il affirme cependant que ses ancêtres étaient forgerons d'où l'appellation berbère d' "Ihaddaden".
Zoheir Ihaddaden
Photo récente
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Natif de Sidi-Aïch, Zoheir Ihaddaden a plutôt vécu son enfance entre Toudja et Taher, entre le village de ses ancêtres et celui où son père a exercé comme cadi.
Durant quelques temps il fréquente l'école primaire Ammour Abdelkader de Bougie avant de rejoindre Toudja où il obtient son certificat d'études primaires.
Il entre ensuite à la Médersa de Constantine pour un cycle de quatre années d'études puis, par concours, accède au cycle supérieur à l'Institut des études supérieures islamiques d'Alger.
En octobre 1955, il rejoint son premier poste d'enseignant au Collège de Miliana. L'année scolaire ne s'est pas achevée quand les gendarmes l'arrêtent en juin 1956 : on s'aperçoit qu'il est interdit de séjour dans le département d'Alger (en raison de ses activités politiques). Ils l'embarquent dans le premier train à destination d'Oran, ville qu'il ne connaît pas à l'époque.
Arrêté une seconde fois, il quitte l'Algérie pour la France, le Maroc et la Tunisie. Après la crise de 1956 (congrès de La Soummam), il rejoint définitivement le Maroc où il intègre l'équipe de la Résistance Algérienne, une revue dirigée par Ali Haroun. En Août 1957, il est chargé de la réimpression et de la diffusion d'El Moudjahid, jusqu'en 1962.
A l'indépendance, il enseigne au lycée El Idrissi. En 1963, il participe à la création de l'Ecole Normale Supérieure de Kouba. De 1966 à 1971, il s'occupe d'édition et de diffusion au ministère de la Culture et de l'Information. De 1971 à 1976, il dirige deux établissements : l'Institut d'études politiques et l'Ecole supérieure de journalisme.
Il obtient successivement :
- le Doctorat 3ème cycle, en 1978 ;
- et le Doctorat d'Etat, en 1984.
- Ibn Khaldoun, les modernes et la Asabiya ;
- L'histoire de la presse indigène en Algérie, des origines à 1930.
Palais Moufdi Zakaria de Kouba, le 22 Mai 2007
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Conférence de presse du Professeur Zoheir Ihaddaden
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Conférence de presse du Professeur Zoheir Ihaddaden
L'UGEMA, grève du 19 Mai 1956
Assis à gauche sur la photo
En 1993, le Professeur Zoheir Ihaddaden abandonne la vie active pour une retraite bien méritée.Assis à gauche sur la photo
Au sujet du quartier Ihaddaden de Bougie -Toudja n'est qu'à 16 km à vol d'oiseau-, le Professeur hésite à répondre : son oncle aurait eu des terres dans cet important lieu, il affirme cependant que ses ancêtres étaient forgerons d'où l'appellation berbère d' "Ihaddaden".
(Sources : Hamid Tahri, El Watan du 27.11.2008)
6 commentaires:
Les Algériens ont subi des violences et trop d'outrages ...
Zoheir Ihaddaden fut mon professeur. Il avait une âme généreuse. Son savoir imposait une ascendance naturelle sur les étudiants.
Achouri.
Je n en avait jamais entendu parler aupravant, jusuq à ce que je vienne ici à Montréal et je rencontre un de ses anciens étudiants, à Paris!
Merci d avoir éclairer du moins, ma ` tite lanterne, car al youm , sure , que je dormirais moins bete!
mounia
Bonsoir Mounia,
Le savoir, la connaissance n'ont pas de limites. La vie est un éternel apprentissage.
Plus on sait, plus on prend conscience que l'on ne sait pas grand chose. Seul l'ignorant croit tout savoir.
je viens de voir une emission sur la chaine A3 et j ai eu l honneur de connaitre ce personnage c est merveilleux je vais faire une recherche pour ces livres
Bonsoir Medina,
Bienvenue sur le blog.
Un homme plein d'humilité.
Je serais heureux de connaître le résultat de vos recherches.
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